5.5 – Equihen

Equihen, la fille sauvage

Nous voici donc aux pieds de la « fille sauvage de la Côte d’Opale ».

Cette appellation, vue de l’estran, n’est pas usurpée. Sous la protection d’une quasi-dune-presque-falaise Equihen fait son chat, blotti, trahi par ses oreilles. Venant du nord, c’est à ne presque pas l’apercevoir.
On ne s’attend pas à découvrir, en lieu et place d’un ancien hameau d’Outreau, une commune de près de 3000 habitants qui se retient comme elle peut de dévaler dans la mer comme le font les blockhaus allemands.

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Cet ancien port d’échouage de flobarts, d’harenguier et de peintres, bien inspirés d’y établir leur demeure, est désormais une station balnéaire appréciée d’un public dédaignant les fioritures des stations « commerciales » anciennes comme Wimereux au nord, ou à l’architecture plus récente comme Hardelot, en proximité immédiate vers le sud.

Les peintres avaient bon goût.

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Au sud de la plage, on n’oubliera pas de remonter par l’accès des bateaux (photo du dessus) pour contempler, à quelques dizaines de mètres de là, les « quilles renversées », ancien bateaux de pêche recyclés pour couvrir, comme sur la crique de Ningles le logement des moins fortunés et dont la tradition s’est quelque peu perpétuée pour le logement touristique.

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On souhaite à Equihen, la sauvage, la menacée, bon vent, pas trop fort…

Let’s go to Hardelot !

Renseignements utiles
• De formidables promenades dans la dune, parmi les plus belles de la Côte d’Opale (Chemin des juifs, dans la dune d’Ecault), sont accessibles à partir d’Equihen.
• En savoir plus sur la  » Loi Littoral« 
• A Equihen, hors saison, les plages sont autorisées aux chiens. Sinon, rendez-vous sur les plages sauvages du Nord, vers la crique de Ningles

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