Le Portel

Un hameau de marins pêcheurs a levé l’ancre d’Outreau, village d’agriculteurs auquel les Portelois étaient rattachés jusque leur indépendance en 1856.

Les Portelois ? On les dit échoués là à la suite  d’une violente tempête. Des naufragés de l’histoire, tantôt colons venus d’Espagne, tantôt survivants de la Grande Armada que Philippe II lança contre l’Angleterre en 1588…
Perdus là en tout cas, mais agrippés comme des moules à leur rocher avec l’intention d’y rester désormais.

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Comme à Audreselles, les gens de la mer suspendent les constructions en haut d’impressionnants remparts de pierres et de béton.  Ils savent sans doute, plus que les riches actionnaires des stations balnéaires alentour, que rien, ni l’argent des hommes, ni les prières à la vierge, ni aucun pacte avec les sirènes, ne peut résister à la puissance des flots.

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Tandis que le Fort de l’Heurt se meurt ainsi, dans une dernière guerre livrée avec les éléments, le Phare d’Alprech, un peu plus en retrait sur le chemin des douaniers, livre aux regards des badauds son étonnant escalier aux vents salins.

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Avec 1 kilomètre 500 de plages de sables fin, au Portel, on se plait tout de même à croire aux beaux jours d’une cité ravagée par la dernière guerre mais non dénuée de charme.

Une petite dédicace à Emmanuel qui m’encourage à avancer.

On quitte le port de Boulogne pour un bain de nature iodée, entre le phare et Equihen ?

Renseignements utiles
• Tout sur l’histoire de la cité
• Sur le Phare d’Alprech, monument historique
• De belles photos anciennes et des histoires des marins du Portel et de leurs dames

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